Le romantisme des pictorialistes
Né à Paris en 1966, Philippe François se passionne pour la photographie dès l’âge de 17 ans.
Ses goûts l’orientent rapidement vers le noir et blanc puis le « pictorialisme », qui devient l’une de ses sources d’inspiration.
Animé principalement par des Français, des Anglais, des Allemands et des Américains, ce mouvement esthétique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle se crée en opposition à la photographie « documentaire ». Il repose sur le principe d’une forte intervention humaine dans la réalisation de l’épreuve, qui se rapproche ainsi de la peinture ou de la gravure et peut être collectionnée. Les images se teintent également d’un certain « romantisme », par le choix des thèmes (paysages de nature, notamment) et par l’utilisation d’optiques spéciales (soft focus) qui nimbent les hautes lumières du sujet.
C’est avec une optique de ce type que Philippe François réalise son premier ouvrage, version illustrée de Sylvie, une nouvelle de Gérard de Nerval, dont une série d'images sera exposée à La Loupe.
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