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Lancé en mars 2016, Les Triangles Invisibles est un courant photographique né d’un constat simple : le triangle est la seule forme géométrique élémentaire quasi inexistante de toute l‘histoire de la photographie. S’ensuit une interrogation ouverte à tous : quelle place souhaite-t-on désormais donner au format triangulaire en photographie ?
Julie de Waroquier
La série « Habiter » questionne les rapports entre l’homme et son environnement le plus proche : son habitat. Si nous vivons entre des murs, ils nous habitent en retour et nous construisent. L’auteur a ainsi photographié cette interaction, à travers des autoportraits dans lequel le corps joue avec les lignes et lumières de l’appartement. Il semble chercher sa place dans un nouvel espace, en quête de stabilité. Le format triangulaire alors a pour but d’accompagner cette progression : d’abord étriqués et déséquilibrés, les triangles se redressent peu à peu pour devenir bien stables et réguliers, à mesure que le personnage s’approprie les lieux.
Julie Poncet
Esquisse d’un couple, la série « Fragments » s’attarde sur les gestes, laisse couler le temps pour mieux s’imprégner de son histoire. Qui sont-ils ? Que leur est-il arrivé ? L’histoire reste suspendue, mais à travers ces fragments de geste, de visage et d’instants, c’est une relation brisée qui se dessine.
Anne-Laure Étienne
Série « Célébration ». Là où les mots ne suffisent surgit la danse. Elle est capable de saisir et d’agiter toute créature, en faisant intervenir toutes les parties du corps symbolisant des états d’âme distincts. Les mains, les bras se déploient et expriment un mouvement esthétique et émotif. La danse n’aspire qu’à rejeter toute la dualité du temporel, pour retrouver d’un bond l’unité première où corps et âmes, visible et invisible se retrouvent et se soudent, hors du temps.
www.lestrianglesinvisibles.com
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