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Château de La Loupe 28240
du 1er au 16 octobre 2011 |
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| Les Flous du Perche | ||||||||||||||||
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#4
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| Caroline vue par Philippe François et Didier Leplat | ||||||||||||||||
| Certains sont doués, d’autres pas. On connaît de bons boulangers, d’autres qui le sont moins, des dentistes experts, des arracheurs de dents. Il en est de même des modèles. Poser, c’est facile, penseront certains Il suffit de se poser là. Eh bien non. Il ne suffit pas d’avoir été doté par la nature et de rencontrer un photographe : il faut aussi un brin de talent. Ce «supplément d’âme », c’est la « botte secrète » de Caroline. Secrète parce qu’il y a de fortes chances pour qu’elle ne l’ait exploitée avant de faire la rencontre de deux photographes, |
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| Philippe François et Didier Leplat, qui se sont rapidement amusés à la déguiser en élégante de la Belle Epoque, époque qu’elle n’a pas connue, dont elle ne savait peut-être même pas qu’elle eût existé. Car il faut avoir déjà un peu vécu pour s’intéresser à des époques qui ne sont pas la nôtre. Et Caroline, du haut de ses 21 ans (22 printemps), n’a pas encore atteint cet âge-là. Caroline est dans l’immédiateté de sa beauté. Non qu’elle soit futile, loin de là. Mais il lui faut d’abord explorer ce territoire qui est elle-même avant de s’inquiéter de ce à quoi elle ressemble — ou pas. Et qu’importe qu’elle le découvre, puisque nous, nous le savons. Une intuition, venue un jour en regardant une image de profil, et Caroline « de notre Perche » est devenue Cléo de Mérode, fulgurante beauté qui a ébloui le tournant du xxe siècle. Il a fallu peu de chose, notez : une robe, un bandeau imaginé à la hâte, ce fut tout. Sa compréhension innée de la lumière et sa patience ont fait le reste. Car il n’est pas plus difficile de photographier Caroline qu’une Vénus de l’Ecole des beaux-arts. Caroline est aussi présente, immobile, infiniment disponible, que le marbre des statues. L’en distingue seulement son sourire, car cette beauté, présent suprême, s’amuse aussi de bon cœur. |
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